Le Bureau d’enquêtes sur les événements de mer (BEAmer) a publié un rapport d’activité sur les accidents et incidents maritimes en 2020. Ce rapport comporte 16 recommandations pour diminuer ces accidents et incidents. Lesquelles ?
Diminuer les incidents en mer : 16 recommandations à connaître
Le Bureau d’enquêtes sur les événements de mer (BEAmer) a publié les recommandations suivantes pour limiter les incidents en mer :
- s’assurer, avant de mettre un navire en catalogue, qu’il est autorisé à transporter des passagers payants ;
- organiser une campagne de contrôle vérifiant le statut administratif des navires de plaisance embarquant des passagers payants ;
- étudier la possibilité de mettre en place des contrôles croisés qui vérifient la cohérence du dossier navire/marin/activité ;
- s’assurer que le patron a une bonne visibilité sur la zone de travail depuis le poste de commande des engins de levage ou de traction, si besoin grâce à une caméra ;
- faire figurer sur le contrat de travail ou le règlement intérieur de l’entreprise, l’interdiction de consommer des substances psychoactives lors de l’embarquement à bord du navire ; un tel document, accepté par chacune des parties, rappellerait les risques encourus et les règles à appliquer strictement dans cet environnement à risque ;
- définir un mode opératoire permettant de s’assurer que les membres d’équipage présents sur le pont de travail ne sont pas exposés à un risque d’écrasement lors de l’action de levée de la table par la caliorne ;
- formaliser un briefing avec l’ensemble des patrons de canots avant le départ vers la zone de pêche ;
- fournir un équipement de protection individuelle à flottabilité intégrée adapté au travail des trieurs ;
- étudier la pertinence de réglementer les embarcations n’entrant pas dans le champ de la réglementation à bord des grands navires de pêche ;
- ajouter au référentiel du permis plaisance un module sur les risques d’avarie pouvant survenir à bord des navires anciens ;
- remplacer, autant que les contraintes opérationnelles le permettent, les vitrages qui ne sont pas en verre trempé par des vitrages feuilletés et trempés à bord des canots tous temps ;
- inciter les exploitants à définir les limites d’emploi des navires de sauvetage, notamment lorsqu’ils sont exposés aux risques inhérents aux interventions par conditions météorologiques particulièrement difficiles ;
- faire évoluer la réglementation pour prendre en compte les constatations faites dans le rapport du BEAmer concernant l’épaisseur et la nature des vitrages des navires de sauvetage ;
- effectuer une campagne de communication aux équipages de la compagnie sur les dangers qu’entraînent une fatigue excessive à bord, sur la manière de la reconnaitre sur les autres membres de l’équipage et sur les temps minimums de repos obligatoires à prendre ;
- vérifier que la familiarisation aux équipements d’aide à la navigation est effective pour les officiers responsables du quart en passerelle sur tous les navires de la compagnie et qu’elle est effectuée par des personnes compétentes ;
- s’assurer que les commandants de la compagnie respectent, pour les membres d’équipage, l’affectation prévue dans le contrat d’engagement maritime de chacun.
Source :
- Communiqué de presse du ministère de la Mer du 20 septembre 2021
- http://www.bea-mer.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/beamer-fr_rapport-activite_2020.pdf
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